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  • Photo du rédacteurFlorian Mongin

D'un point de vue technique

La structure ou treillis

Je suis parti pour un tuteurage à 6 m avec des poteaux en robinier implantés à 1 m de profondeur et tous les 12 m. Une ligne de poteaux toutes les 3 lignes. Tuteurage en V sur fil coco avec une densité de plantation tous les mètres.

La structure est composée de 190 poteaux pour environ 15 km de câble. Le choix du barbelé comme accroche du fil tuteur est apparu judicieux dans notre contrée venteuse.



L'irrigation


Après avoir fait venir un sourcier en février 2020, il s'avère que l'eau coule à 80 m avec un débit avoisinant les 5 m3. 2 choix de forage sont possibles. Il apparaît, d'ailleurs, dans le cahier des charges de la mise à disposition de la parcelle par la Safer, que si le terrain n'était pas mouillable, condition sine qua non pour la culture du houblon, il pourrait être rétrocédé à la Safer (sauf changement de destination de culture).

En partant de l'expérience de Jordi en Espagne qui peut arroser jusqu'à 12 L par plant par jour pour éviter le stress hydrique en été, je pars sur cet optimum. Le réseau devra dont être diviser en 4, alimenté par électrovanne, et sera piloté grâce à une sonde capacitive.

La Plantation

3 variétés : Cascade, Centennial et Chinook

Utilisation d'un louchet de pépiniériste et d'une tarière.

Le lit de plantation recevra une prépatation Trinium à base de sulfate de magnésium, poudre de roche, granules d'argile expansé, microorganismes et mycorhize.


Le Hangar

96m² soit 8 x 12m ossature bois ou métal. La question du monopente exposé Sud s'est posé dans l'hypothèse d'installer des cellules photovoltaïques. Cependant, on me conseille d'installer un bipente. Une demande de permis de construire a été déposé en mairie mi janvier 2021 et je fais des demande de devis. Un système de récupération des eaux de pluie me permettra une meilleure résilience avec mon environnement dans un contexte de changement climatique défavorable.



Agroécologie

La parcelle de 2,47 ha cultivera du houblon sur 2.07 ha, le reste de la surface étant composée de bosquets et de bois. Je souhaite suivre les principes de l’agroécologie :

- Encourager l’interaction positive, la synergie, l’intégration et les complémentarités entre les

éléments des écosystèmes agricoles (plantes, animaux, arbres, sol, eau, etc.) et des systèmes

alimentaires (l’eau, l’énergie renouvelable et les interactions découlant de la relocalisation des chaînes alimentaires).

- Créer et préserver la vie dans les sols dans le but de créer des conditions favorables à la culture des plantes.

- Optimiser les processus naturels qu’offre la nature en recyclant les nutriments et la biomasse existants dans les systèmes agricoles et alimentaires.

- Optimise et maintenir la biodiversité au-dessus des sols et dans les sols (une large gamme

d’espèces et de variétés, de ressources génétiques, des variétés/races adaptées aux conditions locales, etc.) dans le temps et l’espace (au niveau de la parcelle, de l’exploitation agricole et du paysage).

- Supprimer l’utilisation et la dépendance aux intrants synthétiques externes en permettant aux agriculteurs de lutter contre les maladies, les ravageurs et les adventices et d’améliorer la fertilité grâce aux processus écologiques.

- Promouvoir l’adaptation et la résilience aux effets du changement climatique tout en contribuant à l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre (réduction et séquestration) grâce à une utilisation moindre des combustibles fossiles et à une plus grande séquestration du carbone dans le sol.


Une haie au service de la houblonnière

Ainsi la création d'une haie brise vent qui jouera un rôle de réservoir à biodiversité relève de l'évidence. Et comme les choses sont bien faites, M. Vinciguerra, directeur de la Safer, m'a contacté pour travailler ensemble la question de l'implantation d'une haie. J'ai rendez-vous le 9 mars prochain avec M. Vinciguerra et M. Carlet du CIVAM Paca pour en discuter sur la parcelle. Dans l'idée j'aimerais allier longues tiges et fruitiers pour me rapprocher de l'autonomie alimentaire.


L'extension de la zone humide est une hypothèse qui se réalisera dans un second temps. La petite mare est encore a sec à la mi février 2021.


Etude de sol






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